La ceinture verte de Strasbourg
Lors du référé contre le permis de construire de la chaufferie biomasse du Wacken, Maitre Houver a relié le dossier à celui de la ceinture verte puisqu’elle se trouve sur son emprise.
Rappelons que les lois promulguées en 1922 -1927 ont pour objet de protéger ces espaces restés verts. Une liste d’exemptions permet néanmoins de réaliser certaines constructions. Une des dispositions de ces lois impose le rachat par la collectivité de la totalité des propriétés privées. Cela a conduit à une série d’expropriations et c’est à cette date que naît l’association Zona. La loi promulguée, dite d’abrogation et se substituant à celle de 1922 et 1927, permet désormais de construire partout et ne doit plus concerner seulement des services publics. Cependant la surface à ne pas dépasser est de 20 % du total des surfaces non construites à ce jour. D’après la Ville il reste 108,72 ha à construire, surface contestée par Zona. La controverse porte notamment sur la question : « une route est elle une construction ? ». De fait, si la construction dans la ceinture verte est limitée à un pourcentage défini, quelle part reste-t-il à construire ?
Pour mémoire l’ADIR avait posé la question lors de l’enquête concernant l’école européenne.
Par ailleurs il est important de rappeler que le Parlement Européen, la Pharmacopée, le projet Wacken-Europe et les projets des consulats de Turquie et de Chine sont autant concernés par la ceinture verte.
Il est impératif de se mobiliser afin de préserver les zones non urbanisées, particulièrement du côté de la Robertsau.
René Hampé