Ecole Européenne, trafic en berne.
Le chantier de l’école européenne de Strasbourg va bientôt toucher à sa fin. L’ouverture est prévue pour la rentrée de septembre 2015.
Cette école, qui intègre trois établissements (primaire, collège et lycée), est destinée en priorité aux enfants des fonctionnaires européens (Union ou Conseil de l’Europe) ou des diplomates présents à Strasbourg. L’école européenne n’est pas une école de quartier et ne dépend pas de la carte scolaire. Virtuellement, tous les Strasbourgeois souhaitant inscrire leurs enfants à l’école européenne pourraient le faire, dans les faits, les places sont peu nombreuses et la liste d’attente longue.
De plus, même si les professeurs intervenants sont rémunérés par l’académie de Strasbourg, les élèves suivent un programme distinct élaboré par l’Union européenne ce qui rend les passerelles avec le système éducatif français compliqué.
Il faut saluer l’architecture du bâtiment, qui est particulièrement innovante. Les lignes sont harmonieuses, et il se dégage de l’ensemble une esthétique agréable. Pour un établissement de cette taille c’est une belle réussite.
Pour les Robertsauviens, l’école européenne va surtout rimer avec difficultés de circulation supplémentaires. En effet, située sur l’un des carrefours les plus fréquentés du quartier, elle va rajouter un flux important principalement le matin et le soir. A l’occasion des travaux d’aménagements des abords (budget 3 millions d’euros !), les encombrements rencontrés n’ont été malheureusement qu’un apéritif de ceux à venir. Cerise sur le gâteau, il n’y a pas de parking prévu pour les professeurs et les intervenants…
La rentrée des 1000 élèves et 200 adultes (professeurs, services administratifs…) va avoir des conséquences bien visibles sur un secteur déjà particulièrement saturé.
Emmanuel Jacob